LE Jour d'Après - Voyager comment ?


Nous étions partis sur un modèle du voyage « à tout prix ». 
Pour en voir le plus possible, le plus vite possible, le moins cher possible pour que ce soit le plus souvent possible. 
 
Et si l'on acceptait de RA LEN TIR. 
D'en faire moins et mieux. 
Pourquoi s'arrêter de voyager ais vraiment. 
Voyager pour rencontrer, des gens et des cultures. 
Voyager, par forcément à l'autre bout du monde. 
Voyager pour soi et pas pour le plaisir de la raconter à son voisin ou ses amis facebook. 
Voyager doucement, pour profiter, sans chercher à tout voir (d'où vient cette illusion ? Il restera toujours plus de choses à voir qu'on en aura jamais vues). Le faire en conscience, en y étant vraiment et pas en étant le jour J au programme du lendemain déjà. 
Accepter de payer peut-être un peu plus cher un voyage dont le coût en € peut paraître faible mais dont le coût global est énorme. Et si on utilise ces moyens bon-marché, le low-cost, pourquoi pas mais pas pour aller passer un week-end par mois vite fait à l'autre bout de l'Europe ou de la France, sans soucis des impacts de tout ordre. 
 
Un exemple :  
Un aller-retour Metz/Marseille en avion génère 0,57 tonne de CO2 
En train, seulement 0,02 tonne !!!! 
 
Dire non aux voyages de masse « inutiles » à bas coût, pour le portefeuille mais au coût énorme pour la planète, et nos enfants, que ce soit les liaisons courtes par avion, comme les croisières « ou promène-couillons » entassant par milliers des touristes obnubilés par le faste et se prenant pour la haute bourgeoisie du début du siècle sur les paquebots mythiques, enfin sortis des cales où on les reléguait à l'époque. 
 
Comme dans tout autre acte de consommation, voyager ainsi, ce n'est pas voyager « austère » mais au contraire voyager vraiment, voyager riche, voyager en couleurs.... Goûter pleinement le plaisir du voyage et de ce qu'il nous amène.
© Eric Benoit