LE Jour d'Après - Les services à la con


Ils constituent un aspect essentiel à ne pas négliger de par leur impact social en particulier.
Les modèles « business » qui en sont le cœur constituent bien la première difficulté :
- ils emploient leur main-d’œuvre sans les employer vraiment, en exigeant le statut d'auto-entrepreneur,
- leur permettant d'échapper à toute obligation légale d'employeur direct (paiement des charges, protection sociale, congés …).

Ils disposent ainsi d'une main-d’œuvre corvéable à loisir et démunie de toute capacité d'action. 

 Par ailleurs, comme les Google, Amazon et autres, ils ont leurs sièges dans des paradis fiscaux de proximité (Luxembourg, Irlande...) leur permettant d'échapper à l'impôt juste qu'ils devraient payer dans les pays où ils gagnent tant d'argent. 

Bannissons les « Uber », pour le transport et la nourriture, les « deliveroo » et autres sociétés que l'on voit fleurir à tous les coins de rue, pour nous rendre soit-disant des services dont nous n'avons pas besoin et surtout parce que nous devons avoir conscience que l'appel aux services de ces sociétés impliquent des dérèglements majeurs dans le monde du travail, dans la fiscalité de nos pays (et donc nos services publics, qu'ils utilisent pourtant!) et emploient des gens dans des conditions indignes comme on a pu le voir de manière encore plus évidente pendant la crise du Covid.
© Eric Benoit