LE Jour d'Après - Local et de saison
Cela parait tellement de bon sens mais devenu tellement exceptionnel, avec les fraises d’Espagne en janvier, le raisin du Chili en mars, les produits importés d'on ne sait où dans on ne sait quelles conditions...
A cela un seul remède :
- privilégier les fruits et les légumes de saisons dans nos régions : des tomates en été, du raisin en automne, des pommes en automne/hiver, des fraises à partir de mai...
- privilégier les produits locaux quels qu'ils soient, s'informer des circuits de transformation qu'ils ont subis : saumon élevé en Norvège, transformé en Pologne, vendu en France ; je sais que les saumons voyagent mais quand même ! De plus, cet exemple réel concerne un produit Bio !
De fait, c'est l'occasion de relever le fait que consommer Bio ne devrait se concevoir que comme une démarche globale, non seulement liée à la charte d'élevage ou de culture mais également à l'impact global du produit consommé (fabrication, cheminement, répartition des revenus...). Quel sens à avaler des aubergines bio cultivées au fin fond de l’Afrique ou en Amérique du sud par des enfants sous-payés ?
Ces conseils, qui pourraient être des devoirs, encouragés par une politique sérieuse de protectionnisme intelligent, s'appliquent à tout autre domaine que l'alimentaire, les vêtements.
Ce sont des actes militants, plus que manifester, c'est Agir !
De nombreux outils peuvent nous y aider, applications mobiles etc... mais dans le doute, se retourner vers des produits de proximité est d'une simplicité extrême, nous évite bien souvent une surconsommation poussée, une satisfaction immédiate et retisse un lien que nous avons souvent perdu, celui du producteur au consommateur.
A cela un seul remède :
- privilégier les fruits et les légumes de saisons dans nos régions : des tomates en été, du raisin en automne, des pommes en automne/hiver, des fraises à partir de mai...
- privilégier les produits locaux quels qu'ils soient, s'informer des circuits de transformation qu'ils ont subis : saumon élevé en Norvège, transformé en Pologne, vendu en France ; je sais que les saumons voyagent mais quand même ! De plus, cet exemple réel concerne un produit Bio !
De fait, c'est l'occasion de relever le fait que consommer Bio ne devrait se concevoir que comme une démarche globale, non seulement liée à la charte d'élevage ou de culture mais également à l'impact global du produit consommé (fabrication, cheminement, répartition des revenus...). Quel sens à avaler des aubergines bio cultivées au fin fond de l’Afrique ou en Amérique du sud par des enfants sous-payés ?
Ces conseils, qui pourraient être des devoirs, encouragés par une politique sérieuse de protectionnisme intelligent, s'appliquent à tout autre domaine que l'alimentaire, les vêtements.
Ce sont des actes militants, plus que manifester, c'est Agir !
De nombreux outils peuvent nous y aider, applications mobiles etc... mais dans le doute, se retourner vers des produits de proximité est d'une simplicité extrême, nous évite bien souvent une surconsommation poussée, une satisfaction immédiate et retisse un lien que nous avons souvent perdu, celui du producteur au consommateur.
© Eric Benoit
