LE Jour d'Après - Amazon et les geants de la vente
« L'avalanche de gadgets et de machines diaboliques que nous déversons sur eux avant qu'ils n'aient atteint l'âge de l'abstraction est une entreprise de destruction ; leurs yeux s'éteignent, deviennent carrés comme les écrans et pleins d'images mortes et mortifères » (C. Singer)
Revenir à nos besoins, essentiels !
Ce qui n'exclut évidemment pas le plaisir, un plaisir différent, vrai, retrouvé, loin des compensations qui n'ont qu'une durée de vie plus éphémère que celle d'un moucheron.
Sans rentrer dans aucun calcul savant, ni aucune spéculation alambiquée, il va de soi que nous ne pouvons pas dépasser, par nos besoins artificiels, la capacité en ressources que nous offre la terre. Cette vision est évidemment planétaire mais nous ne pouvons attendre la fin de l'égoïsme des États, Pays et continents les uns envers les autres.
C'est de nous à nous que tout se joue. Telle est notre responsabilité, notre capacité d'action et la possibilité immense de notre engagement.
Cesser donc d'acheter à tout prix, acquérir pour la « beauté du geste » et la satisfaction d'un instant fugace. Acheter ce dont nous avons besoin, réellement besoin. Et acheter décemment, intelligemment, en conscience, acheter du bon, du beau, du bien, en privilégiant les achats de proximité, en mettant comme valeurs et critères essentiels les conditions de fabrication et de distribution de ces objets :
la distance à laquelle ils sont produits (induisant des transports polluants...)
les conditions dans lesquels ils sont fabriqués (conditions sociales, environnementales) : emploi des enfants, salaires des ouvriers, pays dictatoriaux etc...
les produits utilisés pour les fabriquer (toxicité, impact environnemental, impact social sur les populations, utilisation de pesticides, de produits toxiques en tous genres, produits qui, même naturels, sont à fort impact environnemental (coton très gourmand en eau par exemple)
la durabilité
le mode de rétribution des producteurs : rémunération juste du producteur de base
Le mode de distribution et son modèle : privilégier les circuits courts et locaux et fuir les géants de la distribution qui s'attachent, selon leur modèle, à phagocyter le monde en bannissant toute morale sociale et salariale de même que toute morale citoyenne puisqu'ils ne paient pas leurs impôts au travers de systèmes d'optimisation fiscale odieux : citons Amazon, Google, Starbucks etc...
Revenir à nos besoins, essentiels !
Ce qui n'exclut évidemment pas le plaisir, un plaisir différent, vrai, retrouvé, loin des compensations qui n'ont qu'une durée de vie plus éphémère que celle d'un moucheron.
Sans rentrer dans aucun calcul savant, ni aucune spéculation alambiquée, il va de soi que nous ne pouvons pas dépasser, par nos besoins artificiels, la capacité en ressources que nous offre la terre. Cette vision est évidemment planétaire mais nous ne pouvons attendre la fin de l'égoïsme des États, Pays et continents les uns envers les autres.
C'est de nous à nous que tout se joue. Telle est notre responsabilité, notre capacité d'action et la possibilité immense de notre engagement.
Cesser donc d'acheter à tout prix, acquérir pour la « beauté du geste » et la satisfaction d'un instant fugace. Acheter ce dont nous avons besoin, réellement besoin. Et acheter décemment, intelligemment, en conscience, acheter du bon, du beau, du bien, en privilégiant les achats de proximité, en mettant comme valeurs et critères essentiels les conditions de fabrication et de distribution de ces objets :
la distance à laquelle ils sont produits (induisant des transports polluants...)
les conditions dans lesquels ils sont fabriqués (conditions sociales, environnementales) : emploi des enfants, salaires des ouvriers, pays dictatoriaux etc...
les produits utilisés pour les fabriquer (toxicité, impact environnemental, impact social sur les populations, utilisation de pesticides, de produits toxiques en tous genres, produits qui, même naturels, sont à fort impact environnemental (coton très gourmand en eau par exemple)
la durabilité
le mode de rétribution des producteurs : rémunération juste du producteur de base
Le mode de distribution et son modèle : privilégier les circuits courts et locaux et fuir les géants de la distribution qui s'attachent, selon leur modèle, à phagocyter le monde en bannissant toute morale sociale et salariale de même que toute morale citoyenne puisqu'ils ne paient pas leurs impôts au travers de systèmes d'optimisation fiscale odieux : citons Amazon, Google, Starbucks etc...
© Eric Benoit
