17/04/2020 – Jour 32 - ObscuraNtisme
Le monde d'avant est pourri par l'orgueil, la vanité et les conflits d'intérêts. 
Les chercheurs, laboratoires associés et politiques qui les défendent ou les corrompent n'y échappent pas. Ils veulent la gloire, l'exclusivité, la primeur, vanter leur méthode et leurs résultats, quitte au passage, à démonter les recherches ou avancées des autres. 
Tout cela est-il bien garant d'une recherche utile et bien orientée, dont l'objectif exclusif serait de parvenir à mettre à disposition un traitement ou un vaccin ? 
Je ne le crois pas. 
Pas plus que le gouvernement n'a hélas pour objectif de protéger sa population, en toute circonstance. Il fait mine de... C'est tout. Tant avec ses mots, son esbroufe bien rodée qu'avec notre armée ou notre police qui ne sont depuis longtemps plus que des institutions destinées à défendre leur pouvoir. 
 
On a vu l'attitude individualiste, voire égoïstement odieuse, de certains pays, les États-Unis les premiers qui tentent de s'accaparer, soudoyer, corrompre pour en tirer bénéfice. Trump est passé maître dans le domaine. 
 
Dans cet environnement nauséabond, je voudrais voir la médecine et la recherche émerger du lot, s'unir et coordonner toutes les forces disponibles. 
Je les vois se battre les uns contre les autres, individuellement. 
Il n'est évidemment pas question ici des soignants qui eux, sont acharnés sur le terrain, envoyés au front sans armes, avec le même pantalon rouge que ceux de 14 ; mais ils ne désarment pas. Ils ont dans le sang ce que les autres n'ont pas dans leur slip ! 
 
Dans ce contexte, je ne comprends plus grand chose, tout est si confus, noyé dans les intérêts personnels et privés, au mépris du collectif. 
 
Ce qui ne m'empêche pas de me poser certaines questions relatives à ce que je nomme l'obscurantisme de la médecine de ce siècle. 
Cet obscurantisme trouve des racines profondes dans l'attachement à la matière. Nous ne croyons que dans ce que nous voyons (avec nos yeux de chair), ce que nous mesurons (avec nos pauvres instruments) ou sentons (avec nos pauvres sens). Or, la matière n'est pas la réalité ! Elle n'en est qu'une vision, une perception, une manifestation. La réalité s'englue dans cette vision figée. Einstein, l'humanité (puisqu'il a changé l'humanité) serait encore dans ces marécages s'il n'avait pas pensé l'impensable. 
Doit-on par ailleurs s'en référer forcément aux pratiques et protocoles habituels des démonstrations scientifiques quand plus de 1000 personnes meurent en certaines de nos journées habituelles ? 
A-t-on le droit de passer par les tests systématiques, longs, incluant des groupes ne recevant pas le médicament... Pour prouver l'efficacité d'une substance dont on connaît tout, en particulier les effets secondaires, depuis des années ? 
J'évoque évidemment la chloroquine ou l'hexa-chloroquine associés à des antibiotiques... 
Et les uns de démonter le Pr Raout, qu'on aime juger sur son faciès, son air bizarre, son esprit de provocation, plutôt que de ne s'intéresser qu'à ses propositions ou résultats. 
 
D'autres sont moins sujets à la critique acerbe ou infondée ; parce qu'ils sont propres sur eux, bien peignés. Mais ils usent de stratagèmes plus sournois, moins grossier mais non moins critiquables pour parvenir à leurs fins. 
Regardez ces médecins que l'on voit passer en boucle et qui savent tout ; pétris de certitudes, sur-médiatisés et qui se contredisent pourtant jour après jour. 
On a vu le fameux docteur Cymes qui annonçait de simples « syndromes grippaux » avant de se raviser et d'apparaître à peu près partout sur les ondes. 
On voit la professeure K. Lacombe (28 interviews en 21 jours) qui défend ses recherches sur l'utilisation des anticorps au virus mais tente surtout de saper inlassablement les autres... 
 
Et des revenants d'un monde politique défait s'en mêlent, comme D. Cohn-Bendit, que j'aimerais oublier mais qui ressort de sa boîte à la première occasion tant il a peur d'être oublié. Il enjoint le Pr Raout à « fermer sa gueule ! » mais je voudrais tant qu'il en fasse de même, ce pantin qui depuis des années, fait semblant de défendre une cause, retournant sa veste, de la gauche à l'écologie puis au néo-libéralisme de Macron. C'est le même que j'ai vu se faire moucher publiquement par Sarkozy (Président à l'époque) lors d'une intervention dans l'hémicycle du parlement européen où il s'était lancé, dans un grand élan d'orateur, sur le dos de Sarkozy qui lui a sèchement rappelé qu'il « faisait semblant » et qu'il n'avait pas cette attitude quelques semaines plus tôt , lorsque Sarlozy le recevait en grandes pompes à l’Élysée avec une escorte de motards de la garde républicaine que C-B n'avait évidemment pas refusé... 
Je m'éloigne, je digresse. Mais ça me fait mal de voir ce monde d'individus qui ne pensent qu'à leur pomme. 
 
Je ne comprends pas pourquoi, quand on a, certains jours, 1400 morts à déplorer en France, on tergiverse encore sur la prise d'un médicament connu. 
Et pourquoi on ridiculise systématiquement toute initiative, même inoffensive, parce que qu'elle sortirait du contexte dogmatique ? Pourquoi se fermer à toute plante susceptible d'avoir un effet, toute huile essentielle, tout remède homéopathique, toute allusion à l'importance de l'alimentation et des microbiotes qui en résultent... ?  
La seule explication est que ça n'est pas inoffensif pour tout le monde ! Ni pour l'autorité de ces gens en costume, ceux de « l'ordre des » ni pour les actionnaires des laboratoires... 
Ce sont des retours, des réminiscences de l'obscurantisme qui n'a jamais quitté le corps médical. 
Obscurantisme dû à sa tout-puissance, lui faisant même oublier le serment d'origine. Car il vise d'abord à défendre sa corporation, son autorité unique et exclusive plutôt que la santé et les soins apportés à l'être humain. 
J'ai vu avec quel acharnement ils s'obstinent (et réussissent) à nier ce qui marche pour de si nombreuses personnes : l'ostéopathie, l'homéopathie, la médecine chinoise millénaire quand la médecine occidentale émerge de quelques siècles d'efforts, la médecine des chamanes amazoniens ou mongols, l'utilisation des plantes dans ces pays (que les laboratoires s'arrachent par ailleurs, pour les breveter et en tirer le plus grand profit). 
 
Ils nient la prise en compte globale de l'être humain, ce que font pourtant si bien ces médecines qui pourraient être d'une complémentarité sublime nous sortant de ce marasme par le haut. Ancrés autour de LA valeur, la seule qui vaille, l'humain et le vivant. 
 
Je retrouvais justement il y a quelques jours un article sur l'homéopathie qui évoquait tout cela : la prise en compte globale du malade, la compréhension du « terrain », de l'individu, de son environnement et la signification de la maladie au milieu de l'ensemble, mais également toutes les levées de boucliers qui se faisaient déjà dans le monde de « ceux qui savent » ! 
Ceux qui savent ! Toujours les mêmes, avec leurs mêmes intérêts bien gardés ! 
Et cet article très intéressant, je l'ai trouvé dans un document de l'année 1963 (quelle année !!!) : il y a 56 ans de cela. On en est toujours au même point dans ce domaine. Tristement. 
Pour vous en faire votre propre idée, je vous le livre en version intégrale ci-dessous ! 
Bonne lecture et méditons tout cela.
© Eric Benoit