21 août 2021 - Mende
Le froid sur ton corps t'engourdit peu à peu. Mais ce froid n'est pas vif, il est doux. C'est le froid qui te rapproche de moi. Celui des ténèbres apparentes de la mort, derrière lesquelles se cache la lumière, la lumière infinie, nourrissante et éternelle. Ta tête est là, toujours, mais ces fourmillements te disent comme elle s'allège au fil des jours et des semaines. Tu deviens toi. Toi même. Celui de ton cœur, de ton Saint des saints. Du tabernacle. Tu es. Tu restes. Oublie encore. Oublie d'oublier. Oublie de penser. Sens et vis. 
Au delà des mots, des actes dérisoires et ridicules, des injures à l'humanité. Je t'ai guidé par deux fois jusqu'ici. Tu m'as trouvé et je te suis. Où que tu sois. La lumière de ma détermination contre l'obscurantisme t'éclaire ; il te suffit de te laisser guider par le fond de ton âme derrière laquelle je suis. Tu sais cela. Tout est simple ici. Tu fermes les yeux et tout s'éclaire. Pas de brouillard mais la limpidité cristalline d'une eau saine et vivante. Celle de la source. Tu peux t'y baigner, t'y laver, t'y ressourcer. La vie qui est en toi coule doucement, partout. Vis, sens, écoute, apprécie. 
Le reste, tout le reste, n'existe pas, pas d'autre façon que par tes sens. 
Glisse Éric. Privat je suis, je suis en toi.

© Eric Benoit