Quelques uns des films que j'ai vus, pas toujours aimés... Mais dont j'ai gardé une trace.
L'innocence – (Hirokazu Kore-eda – 12/2023) -21/1/2024 
L'histoire compliquée de ce qui semble n'être initialement qu'une « simple » histoire de maltraitance d'un prof vis à vis d'un élève. Sa mère, alertée par le comportement étrange de son fils, Minato, convoque la direction de l'école et le professeur... Mais les aller-retours chronologiques du scénario vont donner une tout autre explication à ce comportement, à travers la relation complexe et inavouée de l'enfant avec un de ses camarades. L'histoire n'est pas simple mais le déroulé subtil du scénario et de la réalisation donne toute sa force à ce film touchant. 
 
Perfect days (Wim Wenders - 2023) – 3/1/2024 
Un film, un conte qui se déroule au Japon et taquine la question du bonheur et de l'émerveillement dans le dénuement et la simplicité, au travers du personnage principal dont le métier, qu'il prend très à cœur, est de nettoyer les toilettes de Tokyo, inspirant le respect d'autrui au travers de l’accomplissement soigneux de la tâche quotidienne. 
Ce héros installé dans une vie réglée au millimètre mais qui sourit dès le matin, savoure le goût d'un café de distributeur et le plaisir des bains douches communs autant que celui de la vision d'un arbre qu'il photographie avec la même minutie et le côté maniaque que celui qu'il déploie dans son activité professionnelle. 
Un film lent, à savourer comme ce plaisir qui suinte dans une vie sans ambition autre que d'être ; une vie bousculée par un passé qui ressurgit par diverses portes en ponctuant le récit. 
 
Le capitaine Volkonogov s'est échappé (2023) – 30/11/2023 
Un beau film terrifiant. En URSS, 1938, les purges staliniennes battent leur plein, purges au cours desquelles ils éliminent les suspects qui n'en sont pas, par prévention, leur faisant avouer sous la torture ce que veut entendre pour justifier. 
Ils se prémunissent ainsi de toute velléité de trahison, s'assurant d'une population sous contrôle de la terreur. 
Un jeune capitaine des forces staliniennes décide de s'échapper de cette folie avec pour seul but sa rédemption en obtenant le pardon des familles des victimes dont il a subtilisé les dossiers. 
Traqué, il poursuit inlassablement sa quête, dans une atmosphère glauque et contrastée, manifestant l'horreur de cette période, où les images et la photographie font penser aux bandes dessinées de E. Bilal ; jusqu'à la libération finale... 
 
Second tour (Albert Dupontel) – 14/11/2023 
J'aime Albert Dupontel, j'adore la vérité de ce personnage, qu'il soit acteur réalisateur, scénariste. J'aime cet engagement qui n'est pas feint, passant toujours sous couvert de comédie, utilisant ce genre pour faire passer les messages les plus crus, acides et parfois désespérants de ce monde. 
En l'occurrence une histoire d'élection dont le candidat aurait le secret projet de créer un gouvernement composé de véritables spécialistes dans chaque ministère, de scientifiques, de gens honnêtes, prenant enfin en compte la problématique sociale et environnementale du pays évidemment. Les financiers ne l'entendent pas de cette oreille et sont prêts à tout. Jusqu'à éliminer ce candidat gênant. Dupontel dévoile, pour ceux qu'il ignore, les secrets d'une démocratie de façade derrière laquelle tout est mené par les lobbys, la finance, les institutions mondiales... 
 
Killers of the flower moon (Martin Scorcese) – 5/11/23 
Un beau film (long, plus de 3 h) sur une histoire extraordinaire au sein de la communauté des indiens Osage à qui le gouvernement américain a octroyé des terres pauvres de l'Oklahoma. Pauvres jusqu'à ce qu'on y découvre du pétrole en abondance. L'argent coule à flot. Des indiens avec des blancs comme domestiques... ! Des jalousies, et l'histoire de meurtres perpétrés en série chez ces indiens convoités, sans que personne ne réagisse d'abord, avant la prise en main de l'enquête par le bureau d'investigations qui deviendra le FBI... Une violence qui coule à flot, autant que le pétrole. 
Ce film est tiré d'une histoire vraie dont le déroulement a été modifié par Scorcese. Je l'ai découverte il y a quelques mois dans un épisode de l'émission « autant en emporte l'histoire ». 
Léonardo Di Caprio et Robert de Niro sont très bons et incarnent parfaitement ce que veut faire passer Scorcese... 
 
La fiancée du poète (Yolande Moreau) – 2/11/2023 
Tout y est pour que ce soit un beau film... un de ceux que j'adore. L'histoire, la poésie, le côté loufoque et déjanté, un casting parfait, des lieux un peu magiques aux confins de la Belgique, le long de la Meuse, les Ardennes... Une actrice magnifique qu'est Yolande Moreau qui se fait réalisatrice... Mais la mayonnaise ne prend pas , des longueurs, des choses qui pourraient être drôles voire hilarantes et qui font « plouf », de la poésie pas assez poétique, de la loufoquerie pas assez loufoque et un rythme qui ne parvient pas à se trouver... quelque chose d'une incomplétude... Au final, un film qui ne laisse pas indifférent mais où je me suis un peu ennuyé et dont je ressors déçu... Dommage...  
 
Marche avec les loups ( Jean-Michel Bertrand) – 22/10/23 
Dans la suite de « la vallée des loups » du même auteur, le réalisateur, Jean-Michel Bertrand, suit pendant plus d'un an dans sa quête un jeune loup exclu d'une meute. L'occasion de se mettre au diapason de la nature en éclairant au passage les absurdités de l'homme dans ce qu'il pense être sa conquête. Une rencontre avec la force de la vie sauvage. 
Un film de beauté et d'espoir avant tout. 
 
Atlantic bar – (Fanny Molins) - 21/10/23 
Film documentaire sur le quotidien d'un bar de quartier au cœur d'Arles. Difficultés de la vie et simplicité en même temps que vérité des relations qui ne se cachent pas derrière des faux-semblants. Des relation que l'on se prend à envier. 
Des « acteurs » très touchants dans leur vie, qui font un film documentaire prenant. 
 
Le bleu du caftan (Maryam Touzani) – 20/10/23 
Un film magnifiquement émouvant, tourné et interprété avec beaucoup de délicatesse et de sensibilité. Mélancolique aussi.. Au cœur d'une petite ville du Maroc, Salé, la vie d'un couple d'artisans confectionnant des caftans (habit traditionnel marocain) mais surtout la vie d'un couple qui s'aime, si fort, malgré l'homosexualité de Halim, le mari, et tout ce qu'elle implique, dans une société pleine de conventions et d'interdits que la force de cet amour balaie. Jusqu'au bout. 
 
Anatomie d'une chute (Justine Triet)– 11/10/23 
Palme d'or du festival de Cannes 2023... J'ai d'abord aimé la prise de parole engagée de Justin Triet, la réalisatrice, lors de la remise des prix :-) 
Envie de voir ce film... Sans en connaître le thème... 
Très beau film, subtil, tout en nuances avec un scénario de grande qualité et d'une grande intelligence, des acteurs parfaits et une réalisation qui l'est tout autant. 
Une affaire, à caractère criminel, une enquête, un procès... L'anatomie d'une chute. Celle d'un corps d'abord, la mort du compagnon de l'actrice principale... Mais la chute aussi d'un couple, d'une relation, d'une femme... La chute de l'enfance à la réalité d'un monde que le jeune ado , fils du couple, découvre et la chute du film lui-même... 
Tout se comprend et s'imbrique, s'enchaîne, de manière fine et délicate en même temps que captivante. 
 
Top Gun – Maverick – 17/9/22 
Ben oui, y'a pas de mal à prendre un petit shot de divertissement au soleil de Californie, des plages, des corps parfaits, une histoire d'amour, des héros, de l'amitié, de l'émotion (facile), de l'adrénaline, des bons, des méchants, une cause (noble:-)... Parfait pour un plaisir éphémère mais réel avec Tom Cruise qui ne vieillit pas. Sacré Tom. 
Dans le genre, le film est bien fait et les scènes de pilotage impressionnantes...  
 
L'école du bout du monde – 13/9/22 
De Pawo Choyning Dorji 
Très beau film plein de sensibilité et d 'émotion. La photographie est magnifique. 
Bouthan, Lunana. Quelques habitants et un instituteur novice, envoyé par son ministère dans l'école la plus reculée du Bhoutan...du monde... A 6 jours de marche de la première bourgade... 
C'est un éveil à la Vie pour l'instituteur qui rencontre la valeur du lien, de l'entraide, de la bienveillance, face au monde idéal qu'il se promettait, coincé entre les sirènes de la société occidentale, le monde la consommation et du chacun pour soi. 
Merveilleux voyage dans ce monde de vérité simple et de découverte, où l'on comprend, comment, loin de nos critères, le Bhoutan est le pays du monde où le sgens sont les plus heureux ! 
 
As bestas (Rodrigo Sorogoyen) – 18/8/22 
J'ai beaucoup aimé ce film, tout : acteurs, réalisation, intrigue, atmosphère, photographie, scénario, musique... Top. Il m'a un peu fait pensé, à d'autres films mais avec une patte bien à lui (le réalisateur)... en particulier « Harry un ami qui vous veut du bien »...de Dominik Moll justement, dont je viens de voir la veille le r dernier film...😉 C'est drôle... et un peu à "délivrance" 
C'est un super film ! Je ne suis pas dithyrambique parce que je m'attendais à un truc de ouf, une nouveauté... suite aux conseils d'une connaissance, 
 
La nuit du 12 (Dominik Moll) – 17/8/22 
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de ce film, sa teinte froide dans les couleurs de la photographie, la musique et le rythme... Le traitement du réalisateur est magnifique et le sujet se situe bien au delà de cette enquête : la conditions féminine, la domination masculine dans la société... ; l'enquête est un point d'ancrage aux réflexions et messages du scénario. Un film, droit, efficace comme une lame de couteau bien aiguisé. 
 
En Corps (C Klapisch) – 1/6/22 
Très joli film dans le milieu de la danse où le corps n'est pas dissocié de l'esprit, ce parallèle étant omniprésent. 
J'ai adoré les scènes de danse, classique d'abord puis contemporaine surtout. L'expression des corps. 
J'ai aussi aimé les acteurs et leurs rôle, un peu catalogués mais vrais et bien interprétés (M Robin,...) 
Et l'expression du corps s’entend à plusieurs degrés. Le corps qui s'exprime dans la danse et le corps qui exprime ce que nous sommes, nos émotions. 
L'un n'existant pas sans l'autre. Le corps qui parle, par les blessures. Le corps qui guérit, les blessures psychologique. 
L'esprit, la résilience qui guérit le corps. 
Tout cela est un peu fait parfois au travers de messages et de personnages caractéristiques mais un peu « cumulés » de manière évidente pour parvenir à faire passer le message souhaité : 
Le kiné qui est axé sur le sens de la vie, la résilience, le fait de surmonter les épreuves, qui se rend dans un Ashram en Inde... 
M. Robin, qui accueille ce qu'elle n'a pu faire, le contemple et et conseille, en référence à ce qu'elle n'a pu avoir, la relation à son père... 
Les synchronicités : l’appel de Mehdi au moment pile où Élise allait l’appeler 
La relation d’Élise avec son père qui ne lui a jamais porté l'attention qu'elle attend. Qui ne lui a jamais dit « je t'aime ». La rencontre pour guérir ça : un peu forcé mais quoique...je pourrais en faire autant ! 
Et j'ai appris aussi, ce avec quoi je suis assez d'accord, sans grande connaissance : 
La danse classique plus proche du rêve, ,de l 'éther 
La danse contemporaine, plus proche de la terre, ancrée 
 
Presque – 8/3/22  
Un très beau film de B Campan et A Jollien, avec eux comme acteurs. Une rencontre improbable délivrant tant de messages philosophiques sur la beauté de la vie, l'amitié, les rencontres, l'ouverture, le regard de l'autre etc... Alexandre Jollien n'y est pas pour rien ! 
Une très jolie métaphore d'A Jollien devant le cercueil d'une femme qui lui est inconnue mais qui réconcilie la famille autour d'elle : celle-ci compare la vie comme un train, un tiret entre deux dates, celle de notre naissance et celle de notre mort. Ce train, que l'on prend un jour pour une destination qu'on ne connaît pas et qui passe par un tas de gares, des gares de joies, de bonheur, de douleurs et d'épreuves en tout genre, des gares où parfois on aurait envie de rester et d'autre de repartir au plus vite. Ce même train dans lequel on fait des rencontres pour continuer le voyage dans le même wagon, ou foutre le passager par la fenêtre à la première occasion... 
 
Mes frères et moi – 4/3/22 
De Yohan Manca avec 
Maël Rouin Berrandou, Judith Chemla, Dali Benssalah  
Magnifique. 
De ces films qui me font ressortir avec un sourire accroché au lèvres, baigné d'émotion. 
Dans les banlieues populaires de Sète, une fratrie de 4 autour d'une mère au seuil de la mort, entre violence et tendresse, le tout baigné d'un amour vrai, simplet et puissant autant que poétique, la vie s'articule autour de Nour, le plus jeune. 
 
I love you hevealy – 4/2020  
Film tchèque...Histoire d'amour. Ce film a eu du succès. Bof. Un peu à la mode de pretty woman pour la forme... 
 
Parasites – 4/2020  
Film coréen aux X oscars. Un magnifique portrait trash de ce qui peut se faire en matière de parasite humain, décidé à profiter d'une situation pour occuper tout l'espace possible du profit. Mais si l'histoire part d'une famille pauvre qui s'engouffre dans l'argent qu'elle voit miroiter... à n'importe quel prix. Les parasites ne sont peut-être pas ceux qu'on croit, avec ce portrait d'une société complètement inégalitaire où ceux qui possède l'argent n'ont plus aucune connexion avec cet autre monde. 
 
Mauvaises herbes – 4/2020  
Avec C Deneuve, A. Dussolier et Kheiron (réalisateur...) 
Une belle histoire sur tout ce qu'il y a de positif, de puissant, de vivant et de bon dans ce qu'on appelle les mauvaises herbes, ici les jeunes « perdus » de banlieues perdues, et que les vrais jardiniers appellent les adventices, ces herbes qui devancent les autres et préparent le terrain vivant... 
Drôle, humour et réalisme... 
 
Sauver ou périr – 20/2/2020 
Histoire d'un pompier que tout promet à une belle carrière, et à une histoire familiale idyllique quand un accident brise tout... 
On en tombe pas dans le pathos en explorant les sentiments, les rejets, la fin des relations qu'on croyait indestructibles, amicales, amoureuses... C'est un film bien interprété avec une belle sensibilité. 
 
Portrait de la jeune fille en feu – 05/2/2020 
Très beau film sur la relation se créant entre une jeune fille de bonne famille, promise à un milanais qu'elle ne connaît pas et une jeune peintre chargée par sa mère de faire le portrait de la jeune fille, à son insu puisque celle-ci refuse de poser. Un film intimiste, avec une belle photographie et surtout une belle transcription de sentiments, des regards, du trouble etc... 
Sur un autre thème, il me fait penser au film «Tous les matins du monde » (Marin Marais et sa viole de gambe, interprété par JP Marielle) 
 
1917 – janvier 2020 
Une histoire à la « soldat Ryan » dans l'armée anglaise pendant la 1èrre guerre mondiale. C'est un bon film ; la manière de filmer et la photographie font penser à ce qu'on retrouve dans les jeux de guerre sur playstation... un côté réaliste et irréel à la fois. 
14/12/19 : Le Mans 66 (avec Matt Damon)  
Bon film, passionnant... 
basé sur l'histoire vraie de Ford qui se lance contre Ferrari pour gagner les 24h du Mans et sortir la firme de la mouise des ventes. les vrais héros de cette histoire (pas le patron de Ford...) mais l'ancien coureur visionnaire visionnaire Carroll Shelby, au cœur du projet qu'il concevra, et celui qui mettra au point et pilotera la voiture, le pilote britannique Ken Miles 
 
6/12/19 : Les Misérables (Ladj Ly)  
Les banlieues, Montfermeil...J'en ai largement entendu parler. Mais jamais je n'ai vu cela ainsi, la violence inouïe qui s'en dégage, tant du côté des oubliés que de la police avec un rapport explosif entre les deux. Si ce film est une image fidèle de ce qui peut s'y vivre... C'est bien plus grave que ce que je pouvais penser. 
 
2/12/19 : Adults in the room (C. Gavras) 
Histoire du bras de fer du gouvernement Tsipras en Grèce (avec Varoufakis ministre des finances) face à l'UE, le FMI, la BCE... très intéressant sur le fond; ce que je savais en partie sur la pression et le gouffre vers lequel les grecs ont été dirigés. Le cynisme de l'autre côté... les minables.. quelques clichés (le méchant fonctionnaire de la troïka qui ressemble à un nazi...).  
 
11/19 : La belle époque 
de N. Bedos avec D. Auteuil, F. Ardant... Joli film... Attachant, bien interprété et sur une idée originale... Sympa ! + 
 
11/11/19 : NOUR 
Film bouleversant, remuant, sur les migrants qui arrivent à Lampedusa... 
« Le film a été tourné entièrement à Lampedusa en mai 2018. Il a été demandé par de nombreux festivals mais aucun ne l’a obtenu. Il n’est pas distribué. J’aurais préféré mille fois qu’on me dise que mon film n’était pas bon, qu’il était tellement mauvais et mal tourné que ça aurait été une honte de le distribuer. Mais non, rien que le silence. Nour est devenu ainsi un film qui n’existe pas, même si de l’argent public a été investi. Nour gêne le pouvoir parce qu’il remue les consciences ? Mieux vaut alors le faire disparaître, le dissoudre dans le néant comme s’il n’avait jamais été tourné. 
 
9/11/19 : Sole (festival film italien)  
Film lent mais dont l'atmosphère imprime tout ce que le réalisateur veut faire passer, du désoeuvrement, des interrogations... belle photographies et cadrages... 
1er film (amilcar Jury et amilcar exploitants...) de Carlo Simoni : " Je me demandais si je pourrais un jour devenir le père d'un enfant qui ne serait pas biologiquement le mien, un parcours de vie peut-être inhabituel mais tout aussi concret. Sole essaie de répondre à cette question." 
Ermanno (Claudio Segaluscio), vingt ans, est un loubard de banlieue, indifférent à tout. Il vit de menus larcins et passe le plus clair de son temps dans les salles de jeu. Un jour son oncle Fabio (Bruno Buzzi) lui propose un emploi lucratif et temporaire. Comme se femme Bianca (Barbara Ronchi) et lui ne peuvent pas avoir d’enfant, ils veulent en adopter un. Lena (Sandra Drzymalska), une jeune Polonaise, est venue en Italie pour vendre celui qu’elle porte et l’affaire se conclut. Ermanno doit habiter avec elle jusqu’à la naissance et reconnaître l’enfant. Ainsi le couple pourra l’adopter rapidement et sans difficulté. Ermanno s’acquitte de cette tâche avec son indifférence coutumière et tout se passe bien jusqu’à cette nuit où Lena doit être hospitalisée et accouche prématurément. La petite Sole est là et ne supporte que le lait maternel. Le séjour de Lena et la cohabitation se prolongent. Elle allaite sa fille avec détachement, alors qu’Ermanno trouve rapidement les gestes et les comportements d’un véritable père. 
"Chaque époque a son fascisme : on voit ses signes avant-coureurs partout où la concentration du pouvoir empêche le citoyen de s’exprimer et d’agir selon sa volonté. Cela se fait de bien des façons, pas nécessairement par la terreur et l’intimidation policière, mais aussi en niant ou en déformant l’information, en polluant la justice, en paralysant les écoles, en répandant subtilement la nostalgie d’un monde où l’ordre règne en maître et où la sécurité de quelques privilégiés repose sur le travail et le silence forcés du plus grand nombre" nous disait Primo Levi dans Un passé que nous croyions ne jamais devoir revenir (Corriere della Sera, 8 mai 1974) ». 
 
8/11/19 : Tutto il mio folle amore 
(festival film italien) : un enfant autiste dont le père, musicien et , réapparaît après 16 ans...compte / fable à travers la Croatie etc... : pas mal de clichés et bof ! 
7/11/19 : Le traître  
(festival film italien) : la mafia sicilienne et celui (Buschetta) qui a permis l'arrestation de centaines de mafieux dont Toto Riina 
6/11/19 : Domani è un altro giorno 
(festival film italien) : très beau film : 2 amis dont l'un va mourir 
11/19 : Donne-moi des ailes 
De N Vannier : réapprendre un chemin de migration à des oies sauvages. Joli film où on passe un bon moment. 
10/19 - Hors normes 
Avec V Kassel et Reda Kateb : magnifique film, touchant et prenant. Associations s'occupant d'autistes... 
10/19- Fahim 
Avec Depardieu : Un gamin émigré du Bangladesh, champion d'échecs... Moyen-bon

© Eric Benoit